Gripen: un avion de chasse à Succès


Ultime version du JAS-39 Gripen C/D, en service au sein de plusieurs forces aériennes, le Gripen E, du constructeur suédois Saab, a effecté son vol inaugural le 15 juin, après plusieurs mois de retard sur le calendrier initialement prévu. Ce nouvel avion, avec le pilote d’essai Marcus Wandt aux commandes, a décollé de l’aérodrome de Linköping et volé pendant 40 minutes au-dessus de la la partie orientale d’Östergötland. « Durant le vol, l’appareil a effectué diverses manœuvres pour tester un certain nombre d’opérations faisant l’objet de tests, comme la rentrée et la sortie du train d’atterrissage », a précisé Saab, dans un communiqué. « Le vol s’est déroulé comme prévu. L’avion s’est comporté conformément à la performance obtenue en simulation. Son accélération était impressionnante, tout en douceur », a commenté Marcus Wandt. Initialement prévu en décembre 2016, ce premier vol du Gripen E avait été reporté de plusieurs mois, le temps de permettre la qualification des différents logiciels de l’appareil. Le Gripen E a quasiment la même apparence que son prédécesseur. Seulement, sa cellule a été allongée de 50 cm et il a été conçu pour disposer d’une capacité d’emport en carburant et en munitions accrue. Propulsé par un unique réacteur GE Aviation F414G de facture américaine, il pourra voler à la vitesse maximale de Mach 2 et à l’altitude de 52.000 pieds [.pdf]. Mais la différence avec la précendente version de cet appareil se situe au niveau des équipements. Le Gripen E sera en effet doté du radar à antenne active (AESA) Selex ES-05 Raven, d’un système de détection infrarouge passif IRST et d’une suite de guerre électronique modernisée. Disposant de 9 points d’emport, il pourra mettre en oeuvre les missiles Iris-T, Meteor (air-air) et RBS15 (air-sol) ainsi que des bombes guidées et des nacelles Reccelite, Litening, DJRP (Digital Joint Reconnaissance Pod, fourni par Thales) et MRPS (Modular Reconnaissance Pod System). À ce jour, le Gripen E a déjà été commandé à raison de 96 exemplaires, dont 60 par la Force aérienne suédoise et 36 par le Brésil. D’ailleurs, le cadre du contrat conclu avec Brasilia, AEL Sistemas, filiale brésilienne d’Elbit Systems, fournira le viseur de casque Targo. En savoir plus en suivant le lien sur le site de l’organisateur de ce vol en avion de chasse.



Apprécier un vin, ça s’apprend


Imaginez la scène. Je suis invitédans une soirée et je suis chargé de ramener une bouteille de vin, c’est toujours un moment de stress. Seul problème : je suis loin d’être un amateur éclairé et j’ai beaucoup de mal à faire un choix. Je perds des heures en magasin à scruter les mentions de toutes les bouteille. Je regarde l’année, le nom de domaine, jusqu’aux chiffres du code-barres. Et finalement, je prends un bordeaux dont j’ai vaguement entendu parler pas trop cher : c’est-à-dire, pas le premier prix mais pas un Châteauneuf du Pape non plus. Bref, pour résumer : beaucoup de temps perdu pour pas grand-chose. Il y a peu, pourtant, j’ai décidé de pallier à cette lacune en suivant un cours d’oenologie à Marseille. En fait, je ne savais pas du tout à quoi ressembleraient ces deux heures d’atelier. Ma crainte était d’être le seul bizut et de me coltiner des initiés qui parleraient une langue étrange. Mais au final, ça n’a pas été du tout le cas. Nous étions une dizaine de participants, hommes que des femmes. Tous les âges étaient représentés, et surtout de tous niveaux. Du coup, à aucun moment, je ne me suis jamais senti déplacé. L’oenologue qui a animé la soirée a rapidement fait en sorte de détendre l’atmosphère, et ça s’apparentait plus à unapéro entre amis qu’à un cours tel qu’on l’imagine. Le plus curieux, néanmoins, c’est ce qui est ressorti de tout ça. J’y suis allé, c’est avec l’intention d’apprendre quelques noms de vin de qualité. Mais somme toute, j’ai découvert une chose bien plus importante : j’ai appris à déguster réellement le vin, et surtout à percevoir les types de vin me chatouillaient vraiment les papilles. Nous avons pu déguster 6 vins de petits producteurs. Les goûts étaient étonnamment variés, et cette variété m’a permis de voir ce qui ne me laissait pas indifférent. Du coup, maintenant,, lorsque je dois acheter un vin, je ne prête moins attention à son renom, mais en fonction des arômes que je souhaite y trouver. C’est tout de même fou, avec le recul, que j’aie pu acheter des vins non pour leur goût mais pour leur nom. Je vous mets le lien vers mon cours d’oenologie, pour les aventuriers de Bacchus.